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Non… non… je n’peux pas… non… tu m’entends ? je n’peux pas…
Regarde-moi… oh, regarde-moi… je ne voulais pas ça… non… je ne voulais pas… tu vois…
Reste là… je t’en pris, reste… reste là… reste avec moi… là… là…
J’ai essayé, tu vois… j’ai essayé… mais il n’y a rien… il n’y a rien…
Alors…
chante la mort… chante la mort… (ad-lib)
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Quelque chose est mort en moi,
Les souvenirs ne restent pas.
Ha ho, ha ho, ha ho, hoOoo...
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La réverb’ (la reverb’), c’est de la merde (de la merde),
L’écho (l’écho), c’est pas beau (c’est pas beau),
Le flanger (le flanger), ça fait peur (ça fait peur),
Le chorus (le chorus), encore plus (encore plus),
La disto (la disto), pas rigolo (pas rigolo),
Compresseur (et ta soeur), je meurs (je meurs).
Pierre Boulez, qu’ils se taisent.
Pierre Boulez, t’es balèze.
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Il ne reste plus rien de nous,
Pas même la vie, ni même l’ennui.
Et notre amour, s’abîme à son tour,
La mort m’a saisi, et tu t’enfuis.
La route n’est pas longue, quelque pas, une seconde.
Une feuille qui tombe, perturbant le monde.
La terre est mon lit, et toi tu t’enfuis,
Je quitte ma vie, je quitte l’ennui.
Il ne reste plus rien de nous,
Il ne reste plus rien.
Il ne reste plus rien de nous,
Pas même la peur, ni même la mort.
Et tout comme toi, je n’ai jamais été là,
J’ai cessé de penser, j’ai cessé d’exister.
La chanson n’est pas longue, quelques mots, une seconde,
Et voilà que je tombe, sans regret pour ce monde.
La terre est mon lit, et toi tu t’enfuis,
Je quitte la peur, je quitte la mort.
Il ne reste plus rien de nous,
Il ne reste plus rien.
(ad lib)
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